Barbara HellerKomponistin

Biografie

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«La musique est une expérience sensuelle, à laquelle je donne ma structure»

Barbara Heller, issue dans une famille de restaurateurs, est née en 1936 à Ludwigshafen sur le Rhin. Elle a fait ses études musicales à Mannheim et à Munich, puis travailla entant que chargée de cours de piano à L’Haute École de Musique de Mannheim. Elle a fait ses études de composition auprès de Hans Vogt à Mannheim et de Harald Genzmer à Munich. En 1963, elle reçut sa première bourse pour poursuivre ses études à Siena, suivie de bourses récurrentes auprès des « Cours Estivaux Internationaux de Musique Nouvelle » à Darmstadt, où elle se domicilia en 1963 comme pianiste et compositrice indépendante. C’est là qu’elle documenta entre 1970 et 1975 le patrimoine de Hermann Heiß, compositeur natif de Darmstadt. Entre 1986 et 1993 elle travailla dans la présidence de l’Institut de Musique et d’Education musicale de Darmstadt.

En 1978, Barbara Heller participa à la fondation du cercle de travail international « Femme et Musique », dont elle était membre de la présidence jusqu’en 1981, date à laquelle elle prit en charge les archives. Depuis 1976 elle a investit beaucoup de travail dans les æuvres oubliées de compositrices. La recherche, l’enseignement et l’édition occupent une grande partie de son temps. Elle est régulièrement invitée à des conférences et des émissions de radio pour rendre publique les résultats de ses travaux musicologiques. Ainsi, elle a édité les æuvres de Fanny Hensel-Mendelson et celles de diverses compositrices contemporaines. De plus, elle interprète ces musiques - en tant que soliste et dans le cadre d’ensembles de chambre.

En 1989, Barbara Heller termina son travail de pianiste et se concentre depuis uniquement sur la composition. Ainsi naquirent de nouvelles pièces de piano et de musique de chambre, ainsi que des lieder. Par ailleurs, elle collabore avec d’autres compositrices et compositeurs, ainsi qu’avec divers interprètes. Elle adore l’expérimentation et l’échange avec d’autres formes d’art. Par cette voie sont élaborés des projets avec des femmes peintres et des actrices, ainsi que des musiques de film, des compositions sur bandes sonores et des installations de son, lesquelles elle réalise ensemble avec d’autres artistes.

Dernièrement elle travaille sur deux quatuors à cordes et un quatuor pour basson. De plus, elle retravaille, souvent sur demande d’interprètes, des æuvres plus anciens, pour les adapter à des ensembles divers.
Son æuvre devient toujours plus ouvert et libre, elle quitte les notations traditionnelles et demande dans ses æuvres, plus que jamais, de la fantaisie improvisatrice et de la liberté dans l’interprétation.

Les invitations à des concerts sont multiples dans le pays et à l’étranger.

En 2005, Barbara Heller reçoit l’ « Aloysia-Assenbaum-Gedächtnispreis » de la GEDOK à Heidelberg. En 2006 parut le livre « Rencontres avec Barbara Heller » (« Begegnungen mit Barbara Heller, Edité par Ulla Levens, Wolke Verlag).

Toujours plus souvent, Barbara Heller cherche la réclusion dans la nature de l'Odenwald et sur La Gomera pour compenser sa vie de voyage parfois très agitée et le rythme rapide des grandes villes. Dans ces moments solitaires, elle se concentre sur ses forces intérieures, afin d’expérimenter continuellement, en phase avec la nature, avec des localisations toujours nouvelles de son propre univers sonore. À travers le retour sur elle-même, et la réassurance personnelle, les silences intérieure et extérieure deviennent, pas à pas, toujours plus importants. Ces expériences influent ses æuvres plus récentes. Sa manière de composer diffère considérablement de celle d’il y a 15 ans, elle se fie à peu de sons, décompose les mélodies dans des cellules les plus petites possibles - parfois jusqu’à ne laisser que quelques sons ou alors un seul intervalle. Elle se fie à l’espace et au temps, réduit ses phrases, jusqu’à le dépouiller de tous les effets de sorte qu’il n’en reste qu’un extrait - ce qu’elle appelle « la recherche de l’essence de la musique. Ainsi se crée souvent une impression archaïque. La musique est devenue très méditative. Elle marque un pole de repos, peut-être comme contrepoint à notre vie quotidienne très mouvementée.

Barbara Heller a crée une æuvre d’une grande ampleur stylistique, qui reste toujours ouverte à de nouvelles expériences. Elle a toujours beaucoup de projets…

Sa manière de travailler s’est continuellement transformée, mais sa musique reste fidèle au flux éternel de l’existence et ainsi très vivante.

Dr. Anne Stegat
Eisenberg-Steinborn 2011
Traduction: Nina Reuther

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